Yto Barrada – Pavillon France – La Biennale di Venezia en 2026
Yto Barrada, ‘Untitled (Unruly Objects. Thérèse de Rivière Mission © musée du quai Branly Jacques Chirac)’, 2016. 24
Galerie Polaris
15, rue des Arquebusiers
75003 Paris
Tél. +33 (0)1 42 72 21 27
polaris(at)galeriepolaris.fr
Du mardi au samedi de 11h à 19h + 1 dimanche sur 2
From Tuesday to Saturday from 11 am to 7 pm + Sunday 2 – 6 pm
Après des études en histoire et sciences politiques à Paris puis en photographie à New York – poursuivies par une implication auprès de la Fondation arabe pour l’image établie à Beyrouth –, Yto Barrada se fait remarquer avec son projet photographique The Strait Project : A Life Full of Holes (Le Projet du Détroit : une vie pleine de trous) (1998-2004). Réalisée à Tanger et autour du détroit de Gibraltar, cette série inaugure une démarche artistique déployée au croisement du personnel et du politique, ici à partir de la notion et des réalités d’un espace-frontière. Depuis près de 20 ans, la pratique multidisciplinaire d’Yto Barrada – films, installations, sculptures, œuvres textiles, publications, photographies, projets in situ – explore faits culturels, stratégies de résistance et de désobéissance, récits historiques, processus naturels, transmission des techniques et savoir-faire, authenticité et modalités muséales de collecte.
Engageant la performativité des pratiques archivistiques et des interventions publiques, ses installations réinterprètent les relations sociales, dévoilent les histoires subalternes et révèlent la prévalence de la fiction dans les récits institutionnalisés. Les ressources ludiques du langage, les dynamiques de la traduction, les infinies possibilités de l’imprimé occupent une place de choix dans sa pratique, comme en a récemment témoigné l’exposition A Raft (Un Radeau) organisée en 2020 autour de la figure du pédagogue Fernand Deligny à partir des collections du Museum of Modern Art de New York. L’un de ses derniers projets, toujours en cours, est la création et l’animation de The Mothership (« Le Vaisseau-mère »), un centre de recherches et de résidence écoféministe situé à Tanger et consacré au textile et aux techniques de teinture naturelle.
En 2006, elle fonde la Cinémathèque de Tanger, lieu unique en Afrique pour la préservation et la diffusion cinématographique, en réhabilitant un ancien cinéma sur l’une des places principales de la ville de Tanger où elle a grandi et vit toujours.
Yto Barrada est notamment lauréate du Mario Merz Prize (2022), du Abraaj Group Art Prize (2015) et du Deutsche Guggenheim Artist of the Year Award (2011).
Son œuvre est présente dans la plupart des grandes institutions internationales dont le Metropolitan Museum of Art et le Museum of Modern Art (New York), la Tate Modern (Londres) et le Centre Pompidou (Paris). Elle a participé aux éditions 2007 et 2011 de la Biennale de Venise.
Diplômé en 2019 de l’école des Beaux-Arts de Montpellier, Gaetan Vaguelsy vit et travaille aujourd’hui à Sète. Originaire d’Ile-de-France, il arrête ses études au lycée, et commence son errance dans la street. Embrassé par cet univers, il commence le “graph” avec son groupe d’amis d’enfance, son dit crew. Non attaché à la notion de “street art”, il pratique d’abord le graffiti vandale comme un sport extrême, sans prendre en compte le regard d’un spectateur mais uniquement celui de ses pairs. C’est sur les trains, les murs, les métros qu’il vaporise son nom ou blaze avec les membres de son crew, sa bande ou son équipe. Les premiers questionnements s’installent, si le graffiti est un exutoire alors la peinture est salvatrice. Il quitte peu à peu son quotidien de peinture citadine sauvage pour intégrer, à force d’acharnement, les Beaux-Arts de Montpellier. Sa formation commence et il se donne pour objectif de rendre hommage à la culture du graffiti. C’est à ce moment là, que son travail pictural commence à se construire autour du mélange des cultures et des symboles. L’intention première n’étant pas de proposer une copie de graffiti dans une galerie, mais plutôt d’honorer les cultures de la rue à travers le white cube .
Il élargit son thème et ses sujets pour peindre une jeunesse plurielle autour d’idées communes: la joie, la fraicheur et les doutes. À travers l’œuvre hyperréaliste de Gaetan Vaguelsy, le naturel d’une jeunesse animée de promesses et de vitalité éclate sur la toile où tout est possible, les codes sont brisés. Il narre et conte une situation ou plutôt une station, une étape de la vie, un moment singulier. La naissance d’un enfant qui nous est cher, comme celle de l’enfant qu’ont adoré Les rois mages (2021). Le jeune Osama Elha, cabrant son Yahama 250 YZ, (Le cavalier à la rose, 2022) prenant une posture qui rappelle Bonaparte sur sa monture, dans un égo-trip par Jacques-Louis David. Rien n’est imaginé, tout est imagé. C’est son quotidien qui est peint. Les gestes usuels laissés au hasard sont ici sublimés. Le commun devient sacré.
Née en France en 1986, Sara Ouhaddou vit et travaille entre la France et le Maroc. Issue d’une famille marocaine vivant en France, la double culture de Sara Ouhaddou façonne sa pratique artistique comme un langage continu. Sara Ouhaddou a commencé sa carrière en tant que designer avant de développer une pratique plus artistique et sociale qui aborde les défis auxquels sont confrontés les artisans marocains. Elle questionne le processus de l’art comme outil de développement économique, social et culturel, notamment dans le monde arabe.
En partageant avec nous ses interrogations sur les transformations de son héritage, Sara Ouhaddou met en tension les arts traditionnels marocains et les codes de l’art contemporain afin de mettre en perspective les réalités culturelles oubliées.
Sara Ouhaddou travaille avec des artisans de plusieurs régions du Maroc et met en place des collaborations dans lesquelles les gestes et les techniques sont interpellés, questionnés, explorés, invitant chacun à reconsidérer les codes de sa propre pratique et les récits qu’elle porte. Ses projets peuvent être considérés comme des espaces de rencontres avec chaque artisan et l’artiste.
Depuis 2017, elle est représentée par la galerie Polaris à Paris.
Elle a participé à l’exposition : Global resistance (2020), Centre Pompidou, Paris, France, Manifesta biennal, Marseille (2020), Our World is burning, Palais de Tokyo, Paris (2020) Islamic Art festival, Sharjah (2017-2018) Crafts Becomes Mordern, Bauhaus Dessau Fondation, Allemagne (2017) ; Marrakech Biennale, Maroc, (2016).
Elle a participé à des résidences d’artistes à l’Appartement 22, Rabat, Maroc (2017) ; résidence d’artiste à Tokyo, recherche et rencontres avec des maîtres japonais en céramique et broderie pour travailler sur la partie Aomori du projet AA (2018) ; La Friche la Belle de Mai (2019) ; NYC, projet Little Syria (2020).
Art Explora – Cité des Arts – Paris (2021) ; et Iaspis, Stockholm, Suède (2022).
Yto Barrada, ‘Untitled (Unruly Objects. Thérèse de Rivière Mission © musée du quai Branly Jacques Chirac)’, 2016. 24
vue de l’exposition “les mains fertiles” Sara Ouhaddou ©Younes Lagrouni les mains fertilesSara Ouhaddou Exposition personnelle 25 novembre
La grande Illusion , Speedy Graphito à Fluctuart La grande illusion Speedy Graphito Speedy Graphito investit Fluctuart à travers
Sara Ouhaddou, Siniya d’El Aaroussa 1 Verre soufflé – pièce unique 32 x 25 cm, 2023 ©Marc Dommage
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