
Le genre idéal En principe, une tentative d’épuisement, Etienne Armandon, MACVAL
Etienne Armadnon dans ” Le genre idéal “En principe, une tentative d’épuisement Commissariat Nicolas Surlapierre Co-commissariat Yuan-Chih
Galerie Polaris
15, rue des Arquebusiers
75003 Paris
Tél. +33 (0)1 42 72 21 27
polaris(at)galeriepolaris.fr
Du mardi au samedi de 11h à 19h + 1 dimanche sur 2
From Tuesday to Saturday from 11 am to 7 pm + Sunday 2 – 6 pm
Exposition collective du 16 mai au 25 juin
Avec les oeuvres de Gaetan Vaguelsy, Enzo Mianes et Antonio Caballero
né en 1992, vit à Sete
Diplômé en 2019 de l’école des Beaux-Arts de Montpellier, Gaetan Vaguelsy vit et travaille aujourd’hui à Sète. Originaire de l’Ile-de-France, il commence le “graph” avec son groupe d’amis d’enfance, son dit crew. Il pratique d’abord le graffiti vandale comme un sport extrême, sans prendre en compte le regard d’un spectateur mais uniquement celui de ses pairs. C’est sur les trains, les murs, les métros qu’il vaporise son nom ou blaze avec les membres de son crew, sa bande ou son équipe. Les premiers questionnements s’installent, si le graffiti est un exutoire alors la peinture est salvatrice. Il quitte alors peu à peu son quotidien de peinture citadine sauvage pour intégrer, à force d’acharnement, les Beaux-Arts de Montpellier où il se donne pour objectif de rendre hommage à la culture du graffiti. C’est à ce moment-là, que son travail pictural commence à se construire autour du mélange des cultures et des symboles. L’intention première étant de proposer d’insérer les cultures de la rue dans l’histoire de l’art. Il élargit son thème et ses sujets pour peindre une jeunesse plurielle autour d’idées communes : la joie, la fragilité et les doutes.
À travers l’oeuvre hyperréaliste de Gaetan Vaguelsy, le naturel d’une jeunesse animée de promesses et de vitalité éclate sur la toile où tout est possible, les codes sont brisés. L’artiste nous conte une situation ou plutôt une station, une étape de la vie, un moment singulier. La naissance d’un enfant qui nous est cher, Les rois mages (2021). Le jeune Osama Elha, cabrant son Yahama 250 YZ, Le cavalier à la rose (2022) prenant une posture qui rappelle Bonaparte sur sa monture, dans un égo-trip par Jacques-Louis David. Rien n’est imaginé, tout est imagé. C’est le quotidien de l’artiste qui est peint. Un journal, sorte de « ragazzi di vita », avec ses gestes usuels laissés au hasard et ici sublimés. Le commun devient sacré. Gaétan Vaguelsy devient le poète, un troubadour des temps modernes au-delà d’une technique remarquablement précise, il donne à voir une vision nouvelle de “son” monde. Survêtements, bobs, sneakers…tous les éléments et détails peints à l’huile sur toile, s’allient aux lys et à l’ancolie. Ils sont les nouveaux codes qui parlent aux jeunes de toutes classes sociales.
Electron libre, Enzo Mianes ( diplômé des Beaux Arts de Paris en 2015) axe principalement son oeuvre sur la mémoire des objets et des formes.
Objets et formes, qu’il interroge , découpe, tranche, démonte, fait fondre, tout en leur donnant une nouvelle vie, une nouvelle perpective.
Reprenant à son compte la maxime de Lavoisier ( Chimiste et philosophe guillotiné en 1794 ) «rien ne se perd , rien ne se créée tout se transforme« Enzo Mianes nous rappelle que nous venons tous du même univers.
Univers qui nait, vit, meurt se transforme pour donner une nouvelle vie…
C’est cette conscience de notre place en tant qu’être humain sur cette planète, qui incite Enzo Mianes à créer une oeuvre qui atteint toute sa force par la perception de la beauté de tout ce qui nous entoure.
L’artiste montre dans son travail que si l’art est un monde, pour l’artiste le monde est un langage qu’il faut utiliser jusqu’au bout.
Maniant l’humour avec jubilation, Enzo Mianes fait ressurgir la fragilité de notre condition d’être humain en nous renvoyant tel un miroir, la complexité de notre place dans le temps
Né à Mexico le 17 janvier 1940, Antonio Caballero est considéré comme le plus grand des photographes de Fotonovelas ( magazine de romans photos ) dans les années 1960 et 1970 au Mexique.
Antonio Caballero s’est impliqué dans toutes les tâches liées à la réalisation de nouvelles photographiques, y compris celles du scénario, du casting, de la décoration, de l’éclairage et, bien sûr, de la prise de vue.
Aujourd’hui, nous comprenons mieux le style avant-gardiste de cet artiste, dont le travail à l’époque n’était pas compris pour son originalité et ses concepts avant- gardistes.
Avec le recul, nous nous rendons compte que ses photographies des années 60 et 70 sont très similaires à celles du monde de l’art contemporain d’aujourd’hui.
Si son travail rappelle à notre regard d’aujourd’hui, celui de Cindy Sherman ou de
Jeff Wall, c’est tout simplement parce qu’Antonio Caballero, savait qu’il allait faire évoluer le “petit” monde des histoires courtes photographiques vers le monde
de l’art contemporain.
Etienne Armadnon dans ” Le genre idéal “En principe, une tentative d’épuisement Commissariat Nicolas Surlapierre Co-commissariat Yuan-Chih
Centre Pompidou-Metz : Yto Barrada dans l’exposition ” Apres la fin. Cartes pour un autre avenir “ Rassemblant
Abra su maletaMarcos Carrasquer Exposition personnelle 12 avril – 17 mai Etoile filante / falling star Huile sur
Les Naïades de la villeGaétan Vaguelsy Exposition personnelle 12 avril – 17 mai C’est une nouvelle pièce
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