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From Tuesday to Saturday from 11 am to 7 pm + Sunday 2 – 6 pm

Vanessa Fanuele – Éclats sauvages
Vue de l'exposition " Eclats Sauvages" , Vanessa Fanuele / photo : Rebecca Fanuele

Vanessa Fanuele - Éclats sauvages

Exposition personnelle / Solo show 13/04/19 – 18/05/19

 

« Je n’entends pas la musique quand je l’écris.
J’écris pour entendre quelque chose que je n’ai jamais entendu » John Cage

Vue de l'exposition " Eclats Sauvages" , Vanessa Fanuele / photo : Rebecca Fanuele
Vue de l'exposition " Eclats Sauvages" , Vanessa Fanuele / photo : Rebecca Fanuele
Vue de l'exposition " Eclats Sauvages" , Vanessa Fanuele / photo : Rebecca Fanuele
Vue de l'exposition " Eclats Sauvages" , Vanessa Fanuele / photo : Rebecca Fanuele
Vue de l'exposition " Eclats Sauvages" , Vanessa Fanuele / photo : Rebecca Fanuele
Vue de l'exposition " Eclats Sauvages" , Vanessa Fanuele / photo : Rebecca Fanuele
Vue de l'exposition " Eclats Sauvages" , Vanessa Fanuele / photo : Rebecca Fanuele
Vue de l'exposition " Eclats Sauvages" , Vanessa Fanuele / photo : Rebecca Fanuele

Vanessa Fanuele, présente à la galerie Polaris, un ensemble de nouvelles toiles, de sculptures et d’œuvres sur papier.
Dans un jeu d’assemblages de divers châssis, la série Éclats sauvages révèle une représentation délaissée puis reconstruite et une atmosphère propice à la contemplation.


Dans un jeu d’assemblages de divers châssis, la série Éclats sauvages révèle une représentation délaissée puis reconstruite et une atmosphère propice à la contemplation.

 

Les déplacements possibles de ces «fragments de nature» impliquent une composition imprévisible et un renouvellement de la vision. Un paysage engendre alors plusieurs autres paysages, ainsi l’œuvre peut se constituer toute seule par une composition aléatoire ou même non identifiable.
Des formes archaïques qui surgissent des oeuvres permettent à l’artiste de sublimer son aire de jeu. L’intervention du carton lui offre la possibilité d’expérimenter la maquette à une échelle plus grande d’une part et souligne d’autre part, la dimension non finito.

 

 

Aussi l’œuvre Ellipse évoque-t-elle à la fois le mouvement et une nature «de fortune», la possibilité d’entrevoir la végétation comme une structure, une nouvelle construction et le sous-entendu de la terre qui chavire.


La densité végétale des jungles a laissé place à des structures visibles ou plutôt des ossatures oscillantes qui décèlent le rythme de l’œuvre. Les lois cachées et les désordres de la nature semblent être alors canalisés par une structure visible faisant référence au corps.


Le rythme est amplifié par des points-taches qui souvent envahissent papiers et toiles jusqu’à faire disparaître le sujet.
L’éternel retour est une peinture sur toile où l’on distingue à peine des silhouettes au milieu d’une végétation abondante sous des strates composées de tâches et de glacis, à tel point que la nature et le corps se superposent. Il y a là encore un jeu d’assemblages, de mémoire, une survivance. Le paysage est-il prétexte à révéler des présences?

 


Ces corps fantômes évoquent ceux d’esclaves qui se fondent dans un champ de coton. Le paysage qu’ils ont façonné apparaît alors comme le support d’une histoire vivante. Le corps-mémoire mais aussi le paysage- corps sont des notions que l’artiste aborde avec discrétion comme la question de l’errance, du déséquilibre et de l’effacement.