Adrien Vermont
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Dessin / Drawing – Peinture / Painting
Né à Bruxelles en 1981 / Born in Brussels in 1981
Vit et travaille à Bruxelles / Lives and works in Brussels
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Adrien Vermont /Guerre & Paix / 200 x 150cm / Acrylique sur toile / 2017
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- Adrien Vermont / View exhibition « Natural Capital (Modal Alam) » / BOZAR – Palais des Beaux-Arts de Bruxelles / 21 December 2017 – 21 January 2018
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- Adrien Vermont, « Representation of a hare after DÜRER », 200x150cm, acrylique sur papier marouflé sur toile, 2017
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- Adrien Vermont / A surnatural history/ elephant / Acrylique et sérigraphie sur toile/Acrylic and silkscreen on canvas / 195 x 130 cm / 2016
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- Adrien Vermont / La girafe, A Surnatural history / Acrylique et sérigraphie sur toile / Acrylic and silkscreen on canvas / 195 x 130 cm / 2015
« Pour aller où l’on ne sait pas, il faut passer par où l’on ne sait pas. » – Juan de Yepes (Saint Jean de la Croix)
Bifurquer, nouvelle édition de l’Art chemin faisant, la vingtième, poursuit cette idée d’un parcours artistique sur le territoire de Pont-Scorff, le cheminement d’une œuvre à l’autre, la rencontre d’un projet inscrit dans des sites, des lieux singuliers appartenant au patrimoine, à l’histoire et la mémoire de la cité.
Bifurquer implique le mouvement, la mobilité, s’autoriser un changement de cap, tenter le plaisir de l’égarement. C’est peut-être aussi la faculté de ne pas se figer sur une idée fixe, de déplacer son point de vue, frôlant la lisière pour surprendre l’inconnu proche ou lointain.
Dans une pratique artistique, l’auteur peut renoncer à une voie déjà tracée, abandonnant une direction pour une autre et risquer l’expérience de l’écart, du détour non balisé, de l’imprévu… et toujours à l’affût, en quête d’impression, de sensations, d’idée en cheminement…
L’exposition rassemble huit artistes dont les œuvres, dessins, photographies, vidéos, peintures et installations, affirment une pluralité des sensibilités et la singularité des points de vue. Elle est conçue comme un trajet et invite les visiteurs à en être les arpenteurs.
Plus d’informations: Atelier Estienne
Depuis l’Antiquité, les sorcier.e.s sont littéralement les « diseur.se.s de sorts ». Leur existence et leur représentation cristallisent une peur collective intrinsèquement liée à celle d’une perte de pouvoir, à la possibilité d’une déstabilisation du groupe dominant. Une menace et une peur qui traversent une histoire frappée de violentes persécutions et tortures.L’imaginaire collectif associe les chasses aux sorcières au Moyen-âge en Europe, pourtant, c’est au XVI ème siècle qu’elles connaissent leur apogée. Les sorcières représentaient et représentent encore aujourd’hui une menace du fait de leurs savoirs. À l’écoute de la Nature, elles se transmettent entre elles, leurs connaissances des plantes, du ciel, de la terre, du Vivant. Le savoir, qui traverse le temps et la géographie, engendre alors des pouvoirs comme celui de guérir, celui de deviner, celui d’être indépendant des figures dominantes détenant les territoires dogmatiques comme la morale, le pouvoir politique, la religion, l’argent et la médecine. La reconquête de ces territoires participe à la construction d’un imaginaire protéique défiant toute forme de domination et de violence. Un imaginaire sans limite, sans norme, sans interdit. Les sorcier.e.s sont des figures résistantes, solidaires, militantes, insolentes, agissantes.
L’exposition White blood, blue night est envisagée comme un cercle magique, un cercle mental à l’intérieur duquel sont présentées les œuvres d’artistes dont les histoires et les luttes propagent une multiplicité d’énergies. Ils.elles participent chacun.e à leur manière d’une résistance liée au soin, à la spiritualité, aux corps, à l’écologie, au politique, à l’Histoire, à l’économie, au féminisme, aux sexualités, aux genres. Le cercle est un moyen de résistance à la fois personnel et collectif. Il autorise la transformation de soi et du monde par le corps, l’image et le langage. Les artistes s’inscrivent dans un mouvement de refus des dogmes, des normes oppressives, des censures, de la standardisation des discours et des formes. – Julie Crenn
Comprising an exhibition and online publication, Natural Capital (Modal Alam) aims to confront economic and scientific accounts of biodiversity in the Indonesian archipelago — one of the world’s most biodiverse countries. ‘Natural capital’ is an economic concept that we have come to understand as the world’s assets of natural resources capable of flowing into goods and services. No doubt, there must be more liberating and emancipatory concepts to describe the natural commons, currently managed, quantified, and represented as natural capital.
Dealing with this current treatment of the natural world — an outcome of 19th century notions of heroic discovery and scientific classification — while being aware of the contemporary filters through which our experience of nature is mediated, the invited artists and contributors engage with languages and visualisations of Indonesian nature that attempt to thwart the abstractions of natural capital. Yet these investigations raise the question of whether the channels that allow us to mediate and exchange alternative forms of knowledge and experience — such as travel, cultural diplomacy, the media, and the Internet — are capable of transmitting a genuine understanding.
An installation by Martin Belou comprises an unlikely combination of coral skeletons and the kinds of empty advertising panels that dot the Indonesian landscape, bearing campaigns, adverts, or political messages that have dwindled over time. Scenes of faded organic matter and panels devoid of signs quickly become aestheticized abstractions, displaced from their original context and emptied of meaning.
In It will end up in me, Description use of medicinal plants and The Expedition, a film installation by Rachel Monosov, the artist leads us through the Indonesian landscape to encounter indigenous botanists and healers. Her films address bioethical questions and subtly upend the oppositions between science and mythology, documentary and fiction.
Inspired by Conrad Gesner’s 1615 Historiae Animalium, the first species encyclopedia, Adrien Vermont researches the historical shifts in animal representation and symbolism. His travels to Indonesia have inspired a series of drawings on large canvases that reference the experience economy of Bali and magnify the Western fascination with an ancestral, mystified nature.
With More or Less (Psychometric Portrait), Adrien Missika connects the hazards of nature with his own mood swings. A series of hygrometers simultaneously measure humidity and human feelings. Using humour, Missika questions our relationship to nature, spanning scientific rationality, quasi-esoteric beliefs, and undeniable biological rhythms.
Finally, a series of pivoting, synthetic, organic-looking 3D objects by Offshore Studio refer to the artificiality of the ‘natural’, as well as the challenges of going beyond clichés of cultural appropriation in contemporary modes of representation. https://europalia.eu/en/article/europalia-curator-s-award_1354.html
Avec : Marc Anselmi – Laura Bottereau & Marine Fiquet – Anne Brégeaut – William S. Burroughs – Steven Cohen – Béatrice Cussol – Brice Dellsperger – Edi Dubien – Pauline N Gouala – Dorothy Iannone – Collectif La Rage – Claude Lévêque – Pascal Lièvre – Roberta Marrero – Annette Messager – Zanele Muholi – Natasha Nisic – Pocha Nostra – Gina Pane – Tom de Pékin – SKALL – Justine Smith – SMITH – Annie Sprinkel & Beth Stephen – Abel Techer – Clarisse Tranchard – Adrien Vermont – Jean-Luc Verna.
http://www.emmetrop.fr/a-propos/les-lieux/transpalette/
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